Chronique par David Boulet
le 22 septembre, 2025
Osso buco sauce rouge au porto et thym. Accompagné d'un vin rouge italien de la région du Piémont.
Allo septembre, voilà, c'est le début d'une longue agréable mission, d'être de nouveau autour d'un plat ainsi que du bon vin. Maintenant que l'été tire à sa fin et que les couleurs emblématiques d'automne apparaissent, c'est vraiment à couper le souffre. Les mois de septembre et d'octobre m'inspirent profondément sur de nouveaux plats gastronomiques.
Il y a toujours place à une première fois, alors, le concept vin et gastronomie présente pour la première fois un hommage à l'ossobuco, mon plat favori, avec une bonne complicité d'arôme et surtout l'acidité de la tomate. En espérant que le vin va cotiser avec le plat. Vous aimez les plats italiens marqués par l'acidité, les tomates, l'huile d'olive, le persil italien ainsi que le thym. C'est tous les ingrédients que j'ai utilisés pour ma recette de jarret de porc ou bien des jarrets de veau. Ce n'est pas trop compliqué, c'est pour cela que j'ai présenté la recette en direct ce dimanche. Maintenant, une chronique en détail sur notre événement. Selon moi, avec expérience, la meilleure viande pour l'ossobuco, c'est le petit de la vache, le veau. Excellent choix parce que c'est déjà une viande maigre, plus gouteuse, tendre et moins gras que le porc. Généralement, j'utilise la plupart des jarrets de veau pour l'agencement de ma recette. Est-ce que vous en rappelez, au début de ma chronique, la petite phrase écrite en espérant que le vin va cotiser avec le plat. Effectivement, c'était un succès dans l'ensemble de la préparation, ainsi que pour la bonne cuisson de la viande et que dire du vin, uniquement du positif.
Le vin respire librement et s'accorde très bien avec la viande, d'ailleurs la viande se déchire à la hauteur de sa cuisson. Dans l'ensemble des notes comme le thym, le poivre, la tomate ou bien la pomme de terre, autant la viande sur des tanins veloutés que de répartie sur une bouche acidulée à cause de la substance présente de la tomate, mais bon, j'ajouterais moins de tomate dans la sauce la prochaine fois.
Je retrouve cette chaleur italienne sous une fourchette tendre et grasse. L'accompagnement des pommes de terres est d'une bouchée crémeuse, ainsi que les carottes sucrées au gout de beurre. Finalement, dans l'ensemble du plat, à l'évidence des accords, c'est remarquable, les saveurs, c'est comme, "tout le monde dans le même bateau".
Les ingrédients pour la recette :
Repas pour 4 personnes.
Note de dégustation :
Le Orme La robe est de couleur rubis avec une brillance cristalline. La densité est présente sur une texture opaque. Également, la texture est épaisse avec une hausse de teneur d'alcool. Le nez est sûr d'une allée de notes terreuses et s'ouvre à l'état expressif. Le barbera se démarque par sa note typiquement de cerise et de framboise des bois. Le nez continue à élaborer quelques notes d'herbes et d'épices en finale. La bouche a de la classe avec son côté généreux, charmé de rondeur et d'une grande longue acidité au niveau bien vif. Une bouche aux tanins silencieux, mais charpentée. La structure est bien alignée et séduite par la cerise, la réglisse et d'une finale harmonieuse avec le plat principal. |



